Felicia est né dans un espace en transition d’activité, une boutique, dont le seul marqueur identitaire reste aujourd’hui l’enseigne colorée FELICIA – qui signifie « heureux.se.s ».
Si l’on en croit son nom, on peut projeter dans ce cube vide les imaginaires d’une aventure favorisée par le hasard et le destin ; y voir un sort favorable pour tous ceux.celles qui habiteront un temps ce local pour en faire un lieu de rencontre artistique aux formes évolutives.
A l’occasion de l’ouverture de Felicia, les artistes Amalia Laurent, Simon Lazarus et Ivan Murit nous livrent un questionnement sur le processus et les techniques d’impression numérique. Leurs oeuvres parlent de distorsion, de rythmique mécanique et d’esthétique digitale.
Dans ses oeuvres, Amalia Laurent aborde des thèmes topographiques, géographiques et cartographiques, à la fois réels et fantasmés. Empruntes de mysticisme, ses oeuvres suggèrent l’existence d’un monde invisible superposé au nôtre. L’art textile et les techniques d’impression prédominent dans son oeuvre, intégrant les richesses d’une culture franco-indonésienne.
Ivan Murit génère et agence les formes visuelles avec de la programmation informatique. Son attrait pour les systèmes et ses recherches dans le domaine de l’image et des sciences l’ont amené à se servir des algorithmes qui modélisent des phénomènes naturels. Ses travaux prennent souvent la forme de processus de production, voire d’outils.
Simon Lazarus, graphiste plasticien, utilise les outils numériques afin de produire des oeuvres qui questionnent notre rapport à l’image, à la peinture et à la technologie. Ses recherches donnent naissance à des dessins, des sculptures, des fresques vidéos et des installations audio-visuelles.
Felicia, c’est aussi un Artshop.
On y présente les ouvrages d’Amalia Laurent, des éditions H2L2, de Laure Flammarion / Honoré Visconti, de Delphine Toutain, et aussi les illustrations de Diane de Ferran, Clément Thoby, Félix Kerjean, Josselin Facon, Elisa Lévy et Lil Sire, dont voici un extrait :
Clément Thoby, Pastels sur papier, 18 x 24 cm, 2019
Elisa Lévy, Série « tv-ça nous a marqués », risographie, 29,7 x 21 cm, 2019
Le Backpack de l’artiste, de Margaux Derhy et Delphine Toutain, Backpack éditions, 2018 © Céline Gravouil
Felix Kerjean, Sans Titre, feutre et rotring sur papier, 11,5 x 11,5 cm, 2018
Flora Synthetica, Julie Vallon, éditions H2L2, septembre 2019,
Vue de l’ouvrage « Flora Synthetica »
Josselin Facon, Sans titre, feutre et rotring sur papier, 2018
Diane de Ferran, Jimjibang, feutre et crayon sur papier, 29,7 x 42 cm, 2017
How to Immerse, Amalia Laurent, édition limitée à 20 exemplaires, couverture fait main, sérigraphiée et tamponnée, 2019
Lil Sire, Tigre porcelaine, gouache sur papier, 40 x 40 cm, 2019
Ce projet est conçu sur une proposition de Triptych, en collaboration avec le collectif IILIM pour la partie exposition.
IILIM est une structure d’accompagnement artistique qui oeuvre dans le domaine des arts et du numérique. Concevoir, produire, exposer, sont les missions menées avec les artistes que le collectif soutient et qu’il développe quotidiennement au sein de leurs projets.